10 atouts et accessoires de beauté que les femmes utilisaient autrefois
Au fil des siècles, les canons de beauté ont évolué.
L’image de la femme a considérablement changé. Ce que l’on prenait pour des critères de beauté dans les siècles passés, ne sont guère plus que des vieilleries ringardes et parfois même des accessoires de torture aujourd’hui. Le célèbre adage « il faut savoir souffrir pour être belle » a véritablement été pris au pied de la lettre !
Voici 10 choses qui étaient considérées comme critère de beauté autrefois, mais qui pour nous, sont plus effrayantes que belles.
1. Entre les XV et XVIIe siècles : les chopines
Les chopines étaient des chaussures sur plateformes pour protéger les robes de ces dames, des éclaboussures de boue et diverses saletés. Elles étaient le symbole d’un rang social élevé. D’après certaines paires retrouvées, elles pouvaient être surélevées de près de 50 cm ! C’est pour cela que la plupart des personnes qui les portaient à leurs pieds, avaient besoin d’une femme de chambre auprès d’elles, afin de les aider à marcher.
2. En 1939 : Le masque protecteur de maquillage
Voici comment vos grands-mères protégeaient leur visage maquillé de la pluie et de la neige. L’inconvénient majeur de ce type de masque, outre l’allure d’oiseau égaré, n’est autre que la buée qui s’installe très rapidement sur les parois !
3. Le XXe siècle : l’appareil à fossettes
Les femmes étaient subjuguées par les fossettes. Celles qui en possédaient naturellement étaient très jalousées. À tel point qu’une invention a vu le jour en 1923 : l’appareil à fossettes. En appliquant l’armature métallique est fixée autour de la tête et maintient une pression sur les joues. Cet arsenal était lourd et pénible. Cela dit, avec une utilisation régulière et prolongée, les fossettes finissaient effectivement par apparaître.
4. À la renaissance, les cils étaient inexistants et le front très dégagé
Les premiers critères de beauté non naturelle virent le jour principalement à la Renaissance. Les femmes se poudraient le visage pour obtenir un teint porcelaine et le front très arrondi et très haut était de rigueur. Ainsi, certaines n’hésitaient pas à raser leurs cheveux pour obtenir un front plus bombé. D’autre part, les sourcils se devaient d’être très discrets, voire inexistants.
5. Le culte de la peau blanche au XVIIe siècle en Angleterre
Plus la peau était blanchie et plus celle-ci était considérée comme magnifique. Les femmes utilisaient souvent un produit qu’elles fabriquaient avec du plomb et du vinaigre. Cela dit, au fur et à mesure de l’utilisation, cela donnait un teint jaune, qu’il était impossible de raviver. La Reine Elizabeth I était tout spécialement friande de cette mixture. Sa peau avait atteint le paroxysme de la blancheur, si bien qu’elle était surnommée « le masque de jeunesse ».
6. Qui dit peau blanche dit aussi réseau veineux apparent, toujours au XVIIe siècle en Angleterre
Pour paraître plus crédible, la peau blanche devait laisser entrevoir les veines. Cela étant, ce n’était pas le cas pour un grand nombre de femmes. Aux grands maux, les grands remèdes, c’est à l’aide d’un crayon bleu, qu’elles dessinaient leurs veines sur la plupart des parties visibles, comme : leur cou, la poitrine et les épaules.
7. L'ère victorienne : la fin des cosmétiques et l’apparition des « plan B »
Au cours de son règne, la reine Victoria a totalement interdit l'utilisation de produits cosmétiques. Qu’à cela ne tienne, les femmes ont usé de nouveaux stratagèmes pour obtenir des lèvres aux couleurs rubis et les joues couleurs pétales de roses. En effet, elles mordaient leurs lèvres pour faire monter le sang puis se pinçaient les joues pour les avoir constamment rosées.
8. Au XIXe siècle, l’arsenic entre dans la routine beauté des femmes
Au XIXe siècle, les clichés de la beauté poussaient les femmes à consommer de l’arsenic afin d’avoir un teint solaire, des yeux pétillants et des rondeurs attractives. Bien évidemment, les effets secondaires étaient récurrents : de nombreuses femmes sont mortes à cause d’un dérèglement de la glande thyroïde.
9. Les robes vertes étaient de rigueur pendant l’époque Victorienne
Ce n’est que pendant l’ère victorienne qu’un colorant vert a été créé. Celui-ci a donc été très demandé et la tendance visait donc à se vêtir avec ladite couleur. Il n’a finalement fallu que d’un mélange d’arsenic et de cuivre pour obtenir le fameux « Scheele’s green ». Malheureusement, la dangerosité des produits chimiques utilisés ont conduit à la mort de nombreuses fashionistas de l’époque. En effet, le colorant, en entrant en contact avec les muqueuses, causait des irritations. À noter que les murs des maisons étaient aussi peints en vert, exposant les habitants à une mort à petit feu.
10. Au XVIIIe siècle, la mouche était inévitable
(C) Films Borderie (C) Jacques Desagneaux
Les femmes usaient et abusaient de cosmétiques sur leur visage. Cela dénotait d’un rang social très élevé. Mais la cerise sur le gâteau était principalement la mouche ! Cet espèce de faux grain de beauté qui ornait le visage des femmes (et des hommes !) était également un code pour flirter ! En effet, voici la signification de ce signe artificiel :
- Une mouche en forme de demi-lune indiquait un rendez-vous d’une nuit
- Un petit point signifiait l'amour
- Une petite forme de calèche indiquait que la dame était consentante pour s’échapper
- Une mouche sur la lèvre supérieure, indiquait que la dame était célibataire et libre pour s’engager
- Une mouche sur la joue droite indiquait que la dame était mariée
- Une mouche sur la joue gauche signifiait que la dame était veuve
Crédits photos : Ad Vitam, Columbia Pictures
Source : BrightSide
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !
