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Après l'huile et la moutarde, un risque de pénurie en France pour le lait de vache

Le lait a toujours fait partie d’un petit déjeuner complet. C’est sûrement grâce aux vitamines et minéraux qu’il contient que l’on ne peut s’en passer. Toutefois, on a constaté depuis peu qu’il y a de moins en moins de lait dans les supermarchés alors que celui-ci est essentiel à beaucoup. Il est donc requis de s’informer davantage à ce sujet, pour mieux l’affronter.

Illustration : "Après l'huile et la moutarde, un risque de pénurie en France pour le lait de vache"

À quoi la pénurie de lait est-elle due ?

Étant le second producteur de lait de l’Europe, la France n’avait pas besoin de l’importer d’autres pays. De plus, la population française est la deuxième plus grande consommatrice. Par ailleurs, elle a toujours été autosuffisante mais se retrouve désormais menacée. La filière laitière est en danger à cause de la sécheresse. Le fait qu’il ne pleuve toujours pas et qu’il y ait des épisodes caniculaires a pour conséquence que : la production de lait est en baisse.

Comme il fait très chaud, le fourrage n’est plus aussi abondant et les vaches mangent moins. Ajoutant à cela l’augmentation du prix non seulement de l’énergie mais aussi des emballages plastiques. Résultat des frais: la hausse des coûts pour produire le lait. Par conséquent, les éleveurs sont dans une situation plus que délicate. Beaucoup risque même de changer de voie.

Une augmentation probable des prix

Illustration de l'article : Après l'huile et la moutarde, un risque de pénurie en France pour le lait de vache

Afin de ne pas être en faillite, malheureusement, les producteurs laitiers doivent revoir leur prix. Selon les syndicats du lait, il faudrait compter près de 20% de hausse pour équilibrer avec l’augmentation:

  • Du carton,
  • Du plastique,
  • Des transports,
  • Des tarifs de l’électricité.

Une très mauvaise nouvelle pour les consommateurs. En effet, en l’espace d’une année, l’inflation généralisée a déjà eu un impact sur le coût des produits laitiers:

  • 4,5% de juin 2021 à juin 2022 des yaourts,
  • 4,5% pour le lait demi-écrémé en bouteille ou encore en brique,
  • 9,8% pour ce qui est du beurre,
  • 5,2% en ce qui concerne le fromage.

Toutefois, rappelons malgré tout que le lait français est le moins cher dans toute l’Europe. Ne serait-ce qu’en mai 2022, par exemple, le prix du lait de vache était d’environ 427 euros les 1 000 L en moyenne, en France. Tandis qu’en Allemagne, elle était à 480 euros pour une tonne de lait de vache.

Une alternative intéressante: se tourner vers du lait végétal

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Ce ne sont pas les intolérants au lactose qui vont se plaindre de cette hausse du prix du lait de vache ! Ils ont trouvé différentes alternatives pour compenser et continuer à avoir un petit déjeuner riche en calcium. Tout d’abord, il y a le lait d’amande, il contient:

  • De la vitamine A
  • De la vitamine B,
  • De la vitamine E,
  • Du calcium,
  • Du magnésium,
  • Du fer.

Celui-ci est fait d’amandes broyées et d’eau. Il offre une saveur sucrée et très douce. On peut s’en servir pour préparer des pâtisseries ou tout simplement pour le petit déjeuner. Ensuite, il y a l’option du lait de soja. D’ailleurs, celui-ci est le plus connu. Il est particulièrement riche en protéines mais aussi en fibres. Semblable au lait de vache, le lait de soja s’échappe aussi de la casserole lorsqu’il bout. Il caille également lorsqu’on le chauffe en vue de faire des yaourts. Il convient également à la préparation de recette sucrée ou même salée, grâce à son goût neutre. Pour les plus sportifs, il y a le lait de noisette. Celui-ci est beaucoup plus sucré, onctueux mais surtout gourmand. Il ne contient pas de gluten mais plus de minéraux et des vitamines. Par ailleurs, on peut s’en servir dans la préparation d’un chocolat chaud, bien réconfortant devant cette inflation généralisée.