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Argent liquide : voici le montant maximum que l’on peut conserver chez soi

L’argent liquide comporte de nombreux avantages, mais aussi des défauts et des limites légales. En effet, vous ne pouvez conserver qu’une quantité limitée d’argent à votre domicile et devez être conforme en cas de contrôle. Ainsi, si garder du liquide chez vous peut être une bonne idée pour gérer vos paiements avec plus de souplesse et en tout anonymat, il faut connaître les bonnes pratiques pour rester dans les règles. Voici ce que vous devez savoir sur le sujet.

Illustration : "Argent liquide : voici le montant maximum que l’on peut conserver chez soi"

Les limites légales de l’argent liquide

L’utilisation et la possession d’argent liquide en France sont soumises à plusieurs conditions. Par exemple, il n’est possible de conserver du liquide chez soi que s’il provient d’un revenu ou d’une épargne. De plus, les transactions en liquide sont limitées à 1000 € pour les paiements dédiés aux professionnels. En revanche, aucune limite d’échange en liquide ne concerne les transactions entre particuliers. Pour ce qui est de l’accumulation d’argent liquide chez soi, il faut un justificatif si le total dépasse les 10 000 €.

Ce plafond d’argent stocké peut néanmoins être dépassé, mais pour cela, il est nécessaire de prouver sa provenance légale. Si ce liquide est lié à une rémunération, il reste soumis à l’impôt sur le revenu. Vis-à-vis de l’argent reçu à la suite d’une succession ou d’un don, il est impératif de le déclarer aux services publics. Le stock en argent liquide est donc une commodité dans la gestion de son épargne, mais cela n’en fait pas une somme d’argent invisible qui échappe à toute réglementation.

En effet, en cas de contrôle, vous pouvez être accusé de blanchiment d’argent ou de fraude si vous n’avez aucun moyen de prouver la légitimité de votre stock de monnaie liquide. Vous vous devez donc de déclarer vos rentrées d’argent pour rester en conformité avec la loi.

Les défauts de l’argent liquide

L’accumulation d’argent liquide, qu’on appelle aussi thésaurisation, est pour certaines personnes une habitude saine pour gérer ses finances. Cet argent physique ne peut pas disparaître à l’issue d’un problème numérique ou d’une erreur de la part des banques. En temps de crise, l’argent liquide est vu comme un moyen de paiement protégé des cyberattaques, des interruptions d’approvisionnement ou encore des problèmes d’électricité. De plus, avoir son argent liquide entre les mains encourage une consommation plus saine, car chaque paiement se remarque plus facilement.

En revanche, l’argent liquide n’évolue pas avec le temps. Il ne suit pas le cours de l’inflation et ne peut pas être utilisé pour des investissements, ce qui signifie qu’il perd de la valeur avec le temps. En effet, si les prix augmentent peu-à-peu, 100 € mis de côté en liquide vaudra toujours 100 € après trois ans, là où les prix auront changé, ce qui fait que ces 100 € permettront de s’acheter moins de choses : c’est comme si vous aviez perdu de l’argent. Si cette somme est placée, par exemple, dans un livret A ou dans des fonds d’investissement, elle peut se changer en 130 ou 150 €, ce qui lui permet de non seulement rattraper l’inflation, mais parfois de la dépasser si les placements ont été judicieux.

L’argent liquide est à considérer comme un moyen de paiement pratique, souple, anonyme et complémentaire avec les finances dématérialisées. Il induit moins de frais pour les commerçants, aussi, n’hésitez pas à payer en liquide à la boulangerie ou à l’épicerie de votre quartier, car c’est un excellent moyen de soutenir les petits commerçants en réduisant leur frais. Vous savez maintenant comment utiliser votre argent correctement, sous forme liquide comme dématérialisée.