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Ces 9 films prouvent que le numérique n’est pas indispensable

On est tellement habitués aux effets spéciaux numériques dont regorgent tous les films d’action ou de science-fiction de notre époque que l’on oublie qu’il existe encore des réalisateurs qui ne les utilisent pas ou peu.

Illustration : "Ces 9 films prouvent que le numérique n’est pas indispensable"

Et pourtant comme vous allez le voir, leurs films nous impressionnent tout autant, mais ce qui est intéressant c’est le travail de cinéaste qui est derrière. Alors comment fait-on pour se passer de l’écran vert du numérique ?

1. Tom Cruise a vraiment escaladé la plus grande tour du monde pour Mission : Impossible – Protocole fantôme.

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© Paramount Pictures

On connaît le perfectionnisme de Tom Cruise, mais de là à se balancer au bout d’une corde à 830m du sol pour filmer une scène sur le plus haut gratte-ciel jamais construit... Il aurait quand même été plus facile de tourner cela en studio. Mais la star aime donner des sensations fortes authentiques à son public.

Et le pire c’est que comme le dit Gregg Smrz, le responsable des cascades du film, « les gens vont penser que c’est fait avec des effets spéciaux, alors que ça ne l’est pas »

2. L’accident de voiture de Casino Royale a établi un nouveau record.

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© Columbia Pictures © MGM

Daniel Craig n’est pas étranger aux nouveaux records de la franchise des James Bond. Depuis l’arrivée de l’acteur dans les années 2000, ceux-ci ne font qu’exploser. La plus grosse explosion cinématographique est leur dernier exploit.

Mais le premier eut lieu dans Casino Royale, lorsque le cascadeur Adam Kirley fit 7 tonneaux complets à la suite. Le Guinness World Records attesta officiellement de cette prouesse bien réelle.

3. La « scène du plateau » de Tobey Maguire dans Spider-Man a requis 156 prises.

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© Columbia Pictures © Marvel Enterprises

On ne se rend pas compte en tant que spectateur qu’une simple scène de cafeteria peut nécessiter des effets spéciaux, mais c’était le cas dans Spider-Man. Maguire était assis à une table quand la fille de ses rêves passe à côté de lui et glisse, envoyant en l’air son plateau de déjeuner. Spider-Man arrive à rattraper la fille ainsi que le plateau et tout son contenu.

Ce ne sont pas des effets numériques qui ont produit ce résultat mais maintes répétitions, et un peu de colle pour que le plateau reste en place dans la main du héros. L’acteur a réussi à récupérer tous les plats de sa dulcinée au bout de 156 prises ...chapeau !

4. La « scène de café parisienne » d’Inception : technique mais pas numérique.

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© Warner Bros Pictures

Le réalisateur Christopher Nolan fait partie de ces cinéastes ayant encore recours à la bonne vieille technique cinématographique, plutôt qu’aux effets spéciaux numériques pour nous épater. Le film Inception en est la preuve.

Le film contient une scène se déroulant à la terrasse d’un café parisien, dans laquelle des explosions se succèdent au ralenti. Au lieu de se précipiter devant un écran vert, il a préféré utiliser des canons à air, et des caméras spéciales pour filmer à 1500 images par seconde. Un vrai artiste !

5. Les dinosaures de Jurassic Park étaient vrais.

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© Universal Pictures

Enfin...disons qu’ils n’étaient pas numériques. Malgré son grand âge, Jurassic Park fait toujours office de référence en matière d’effets spéciaux. Les monstres étaient soit des animatroniques (des robots télécommandés), soit des acteurs en costumes de dinosaures. Tout cela sous la houlette de Stan Winston, le gourou oscarisé des effets spéciaux

6. Aucune numérisation pour Eternal Sunshine of the Spotless Mind.

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© Focus Features

Dans ce film, Jim Carrey veut effacer toute mémoire de son ex-copine, avant de se rendre compte qu’il l’aime encore. Une performance pour cet acteur, habitué des acrobaties du jeu. Le réalisateur a décidé de recourir aux effets spéciaux simples pour différencier à l’écran le personnage de Joel des souvenirs de celui-ci. Dans une scène il a même demandé à Carrey de courir d’une séquence à l’autre pour jouer les 2 rôles en même temps !

7. Le renversement du semi-remorque dans The Dark Knight, le chevalier noir a vraiment eu lieu.

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© sciencegeek100/imgur

Encore Christopher Nolan et ses films à sensation sans numérique. Pour ce film-ci, le réalisateur a utilisé un plateau et des véhicules miniaturisés. Il a recréé une petite Batmobile pour pouvoir filmer la scène où elle s’encastre dans un camion-poubelles. D’autre part pour la scène où un semi-remorque se retourne sur lui-même, il a insisté pour filmer en taille réelle, et même dans une rue de Chicago. Un cascadeur pilotait le camion qui était monté sur une espèce de piston capable de le catapulter vers le haut pour qu’il se retourne comme une crêpe. Ils ont fait une répétition et une seule prise.

8. Les orques du Seigneur des anneaux sont des acteurs

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© New Line Cinema

Pour le Hobbit Peter Jackson avait fait appel à toute la haute technologie, pensant faire plaisir à son public, mais ceux-ci ont préféré la relative simplicité du Seigneur des anneaux. Bien sûr celui-ci comporte de nombreux effets spéciaux numériques, mais les orques par exemple sont des acteurs maquillés, ainsi que nombre d’autres monstres.

9. La scène du retrait du réacteur arc dans Iron Man n’était pas numérisée

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© Marvel Studios

Bien sûr avec Iron Man et les Studios Marvel on s’attend à une tonne d’effets spéciaux numériques, et c’est le cas. Mais une des scènes les plus dramatiques du film est pourtant due aux accessoires et au maquillage. Lorsque Pepper Pots retire le réacteur arc de la poitrine de Tony Stark, ils sont dans un vrai labo et elle opère une fausse poitrine mais les rush prouvent qu’il s’agissait d’une vraie scène d’acteurs en situation.