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Ces chaussures d'été indispensables vous coûteront d'énormes amendes si vous conduisez avec

Durant l’été, on a tendance à mettre des vêtements ainsi que des chaussures assez légers à cause des fortes températures. Cependant, il y a quelques habits qu' il est préférable de ne pas mettre pour la bonne et simple raison qu’ils sont interdits par la loi.

Illustration : "Ces chaussures d'été indispensables vous coûteront d'énormes amendes si vous conduisez avec"

Effectivement, bien que les températures durant la période estivale atteignent les 20-30 degrés celsius, certains vêtements et chaussures « légers » se trouvent interdits, surtout lorsqu’on est au volant. En effet, le Code de la route prohibe de mettre des tongs, sandales et claquettes lorsqu’on conduit, et ce pour des raisons de sécurité.

Pourquoi ces types de chaussures sont-ils prohibés au volant ?

Conduire avec des sandales est très dangereux. Bien que cela semble absurde pour beaucoup, il a déjà été prouvé que cette pratique est à l'origine de nombreux accidents de la circulation. La raison est simple : ces chaussures mettent en danger la sécurité routière car elles peuvent interférer avec le contrôle du véhicule. Effectivement, ces types de chaussures se desserrent facilement et peuvent se retrouver coincer sur l'une des pédales, empêchant le freinage.

En d’autres termes, le fait de porter des tongs, sandales et claquettes lorsqu’on conduit est considéré comme un comportement dangereux qui pourrait mettre la vie les usagers de la route en péril. Certes, la loi française ne cite pas de manière explicite les types de chaussures interdits au volant, mais en vertu de l’article R 412-6 du code de la route, il est possible de réprimer un tel comportement. En effet, le code de route prévoit que, et nous citons, « Tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent. Ses possibilités de mouvement et son champ de vision ne doivent pas être réduits par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l’apposition d’objets non transparents sur les vitres ». Cela signifie que vous devez porter des vêtements et des chaussures qui vous permettent de conduire le véhicule en toute sécurité, mais cela n'interdit pas spécifiquement de conduire en tongs.

Autres chaussures de conduite inadaptées

Il est également déconseillé de prendre le volant avec des talons, car le point d'appui des pieds pour contrôler la pédale est le talon, et avoir les pieds relevés provoque une bande de roulement instable avec un manque de précision. En revanche, les chaussures à semelles compensées vous empêchent d'avoir une bonne sensation sur les pédales, tandis que les bottes peuvent être trop rigides pour la conduite.

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Une recommandation lorsqu'il pleut est de sécher les semelles de vos chaussures afin qu'elles ne glissent pas lorsque vous appuyez sur le frein ou l'accélérateur. Les bottes en caoutchouc sont faites pour marcher mais pas pour conduire. Quant à la conduite pieds nus, elle est tout aussi dangereuse car la base du pied est plus petite et moins homogène que lorsque l'on porte des chaussures, ce qui peut vous amener à ne pas appuyer correctement sur la pédale de frein, donc en cas d'urgence, si vous n'appuyez pas suffisamment pression, vous courez le risque d'avoir un accident.

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Quelles sanctions sont-elles encourues ?

Il n’est nullement besoin de mentionner que le non-respect du code de route est passible de sanctions. Pour ce type de comportement, deux hypothèses sont à prévoir : La première, si le conducteur ne commet aucune infraction et/ou accident, il ne peut recevoir de contravention, mais juste un avertissement. La seconde, si le conducteur est impliqué dans un accident routier, les autorités peuvent établir une relation de cause à effet sur le fait de mettre des tongs, sandales ou claquettes et l’infraction commise.

Dans ce cas, une contravention de seconde classe est encourue, soit 35 € d’amende. Il importe de mentionner que la somme peut varier en fonction des circonstances (aggravantes ou atténuantes) et des retards de paiement.