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Classe sociale : voici comment savoir si vous êtes populaire, moyen ou aisé

3 catégories regroupent les Français en fonction de leur salaire. Celles-ci sont les classes sociales : populaire, moyenne ou aisée. Savez-vous à laquelle vous appartenez ? Dans cet article, on vous explique comment faire les calculs.

Illustration : "Classe sociale : voici comment savoir si vous êtes populaire, moyen ou aisé"

Déterminer sa classe sociale par les seuils de niveaux de vie

Afin de mesurer la classe sociale dans laquelle un individu se trouve, il est important de déterminer les seuils de niveaux de vie. Le seuil de pauvreté, par exemple, est fixé à moins 50 % du niveau médian. Les catégories populaires incluent l’ensemble des ménages dont les salaires se trouvent dans les 30 % les plus bas. Viennent ensuite les classes moyennes, situées dans les 30 % supérieurs, puis les classes aisées, représentant les 20 % du haut de l'échelle. Le niveau le plus haut correspond au double du niveau de vie médian.

Les seuils de niveaux de vie pour les personnes seules

Il faut s'attarder sur la composition d'un ménage pour déterminer précisément la richesse d'une famille. Les seuils énoncés ultérieurement concernent différents types de foyers. 5 configurations familiales ont été retenues et classées par l'INSEE.

On retrouve les personnes seules, considérées comme étant pauvres si leur salaire disponible est inférieur à 940 euros par mois et va jusqu'à 1500 euros. Entre 1 500 et 2 700 euros, on retrouve les classes moyennes. Au-delà de 2 700 euros, les individus sont considérés comme étant aisés, puis riches après 3 800 euros.

Les seuils de niveaux de vie pour les couples sans enfant et avec enfants

Pour les couples sans enfant, le seuil de pauvreté est fixé à 1 411 euros le mois. Quand les couples disposent de salaires compris entre 2 200 euros et 4 000 euros, ils appartiennent aux classes moyennes. Ils sont riches au-delà de 5 600 euros.

Pour un couple qui aurait 2 enfants de plus de 14 ans, avec un revenu inférieur à 2 350 euros par mois, on parlera de classe pauvre. Dans la même situation, une famille entrera dans la catégorie moyenne avec un salaire mensuel compris entre 3 738 euros et 6 700 euros par mois. Un foyer riche gagnera plus de 9 400 euros par mois.

Unité de consommation pour comparer les classes sociales

La composition du foyer est donc à prendre en compte pour déterminer les classes sociales. Une personne seule qui gagne 2 000 euros par mois n'aura pas le même train de vie que si elle avait des enfants. Tout comme elle ne divisera pas ses dépenses comme un couple le ferait. Dans le but de comparer, les experts ont recours à une échelle d’équivalence qui s’appelle « unité de consommation ». Le salaire d’un individu qui vit seul est multiplié par 1,5 afin d’être comparé à celui d’un couple. Notons que le second adulte compte pour 0,5 part supplémentaire.

Les enfants comptent pour 0,4 part si leur âge est de 14 ans et plus. S’ils sont plus jeunes, ils comptent pour 0,3. Par conséquent, le revenu d’un couple avec 2 enfants de plus de 14 ans se calculera comme il s'ensuit : 1 + 0,5 + 0,5 + 0,5 = 2,5 fois celui d’une personne célibataire.

Des données relativement insuffisantes pour l’Insee

Les revenus énoncés précédemment sont valables après la retenue des impôts et le versement des prestations sociales. Il faut préciser que généralement, le seuil de pauvreté est fixé à 60 % du niveau de vie médian dans le débat public. Mais la définition monétaire des catégories populaires est restrictive. Déjà d’un point de vue sociologique, puisque ces catégories incluent l’ensemble des employés ainsi que des ouvriers. Notons qu’ils représentent la moitié des actifs.

Aussi parce que les catégories dites aisées rassemblent les ménages dont les revenus sont inégaux, incluant ainsi des cadres supérieurs à des PDG de multinationales. Précisons que les données de l’Insee ne tiennent pas compte du patrimoine, ni du coût du logement ou des transports. C’est la raison pour laquelle, les données réduisent les niveaux de vie et diffèrent d’un territoire à un autre. Il serait tout aussi intéressant d’être plus précis par rapport aux types de familles, comme prendre en compte le nombre d’enfants des familles monoparentales, par exemple.