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Covoiturage : cette pratique est en pleine croissance grâce à la prime de 100 euros

C’est le 13 décembre dernier que le gouvernement Français a annoncé officiellement la prime destinée au covoiturage. Vous n’êtes pas sans savoir que le système de covoiturage facilite la vie d’un grand nombre de Français. D’ailleurs, depuis la mise en place de la prime de 100 euros, il y a de plus en plus d’inscriptions au covoiturage. Rien que chez BlaBlaCar Daily, par exemple, elles ont été multipliées par quatre. On vous apporte plus d’explications sur ce montant accordé par l’Etat pour les conducteurs de covoiturage.

Illustration : "Covoiturage : cette pratique est en pleine croissance grâce à la prime de 100 euros"

Une prime de 100 euros répartie sur deux versements

Depuis le 1er janvier 2023, les conducteurs se lançant dans le covoiturage courte-distance doivent recevoir une prime de 100 euros. Si vous êtes conducteur ayant recours à ce type de covoiturage, il vous est possible de récupérer cette somme en vous rendant sur une plateforme de covoiturage sur laquelle les trajets ont été réalisés.

C’est sous forme progressif que le versement se fait. Le premier versement est à hauteur de 25 euros et s’effectue au plus tard 3 mois suite au premier trajet de covoiturage. Quant au second versement, il est de 75 euros et s’effectue lui aussi au plus tard 3 mois après la réalisation du 10ème trajet de covoiturage.

Les conditions principales de la prime « covoiturage »

C’est sous forme monétaire ou alors de bons d’achat que la prime de 100 euros « covoiturage » sera attribuée. Par conséquent, vous avez la possibilité d’acheter des produits du quotidien avec cette somme. Afin de devenir bénéficiaire de cette aide gouvernementale, il vous faut avoir un permis de conduire.

La seconde condition c’est que vous devrez effectuer un premier trajet en covoiturage en tant que conducteur en 2023. Attention, la distance du trajet réalisé en France ne doit pas dépasser les 80 km. Par ailleurs, il est préconisé d’utiliser un opérateur de covoiturage éligible afin de faire les trajets.

Objectif de cette prime de l’Etat Français

Ce dispositif prévoit une enveloppe de 100 millions d’euros pour les collectivités ayant décidé d’investir dans les infrastructures telles que des aires de covoiturage.

D’après le ministère des Transports, le fait de tripler le nombre de covoitureurs permettrait d’éviter une quantité de 4,5 millions de tonnes de CO2 par an.

Accent sur les sites éligibles

Il faut savoir que plusieurs sites de covoiturage ont d’ores et déjà annoncé qu’ils mettraient en pratique la prime de 100 euros pour le covoiturage. Parmi ces sites, on a :

  • BlaBlaCar Daily,
  • Coopgo,
  • Ecov,
  • La route verte,
  • Mobicoop,
  • Karos,
  • Klaxit,
  • Ynstant.

À noter que la plateforme Karos va même plus loin que l’Etat Français. En effet, elle a décidé d’augmenter le premier versement de 25 euros. Ce qui signifie que les conducteurs qui s’inscrivent et covoiturent pour la toute première fois via leur site bénéficieront d’une prime totale de 125 euros. Il faut préciser que la plateforme enregistre un volume de programmes de covoiturage en entreprise qui a été multiplié par 3,7. Ce chiffre a été obtenu sur la base de la moyenne des autres trimestres de l’année 2022. On peut donc dire que cet indicateur est significatif, étant donné que les dispositifs incitatifs mis en place par les employeurs stimulent le principe de covoiturage domicile-travail.

Un gain écologique et social majeur

Lors de l’annonce de la prime de 100 euros, Olivier Binet, le président de la plateforme de covoiturage Karos avait dit que cela n’aurait pas marché, il y a de cela trois ans. Pour rappel, la plateforme est financée par les collectivités ainsi que les entreprises. Il a ajouté que la pratique a décollé, à cause des grèves ainsi que des prix de l’essence qui ont connu une hausse majeure. Karos a pu atteindre les 900 000 trajets par mois avec application ou alors de manière informelle. Ce qu’il a estimé être une goutte d’eau par rapport au nombre d’autosolistes au quotidien.

Le bonus de 100 euros permet donc d’entretenir cette boule de neige puisque le plus difficile, c’est de faire son premier covoiturage. D’après M. Binet 90 % des conducteurs qui font le saut parviennent à enchaîner 80 covoiturages sur les 12 premiers mois. Le but est de convaincre les automobilistes au-delà des catégories les moins aisées, car ces économies leur sont essentielles. Ainsi, il y a un véritable intérêt financier mais cela représente un gain écologique et social important. C’est durant les trajets de covoiturage que l’on rencontre des gens, des amis mais aussi des collègues. Par conséquent, toujours selon Olivier Binet, c’est sympa de covoiturer et de se rendre compte que cela ne change pas grand-chose au quotidien tout en gagnant de l’argent.