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Fast-food : le jetable dans la restauration rapide, c'est terminé depuis le 1er janvier

Normalement, le 1er janvier 2023 était censé annoncer le début des interdictions des vaisselles jetables dans les fast-foods. Ce dispositif devait éviter les 150 000 tonnes de déchets par an. Pourtant, il est fort probable que l’application de cette mesure prenne plus de temps. Bien que la préservation de l’environnement soit un sujet qui préoccupe de plus en plus d’individus, certaines mesures ne pourront être généralisées dans l’immédiat.

Illustration : "Fast-food : le jetable dans la restauration rapide, c'est terminé depuis le 1er janvier"

Une interdiction officielle sur le plastique dans les restaurants

Le ministre de la transition écologique Christophe Béchu a annoncé sur la plateforme Twitter que le jetable dans les fast-foods est réellement fini. Il a donc fait allusion à l’interdiction du jetable dans les fast-foods. Ce dispositif commence petit à petit à être mis en pratique par différents restaurants, depuis sa date de lancement le 1er janvier.

Il s’agit d’une nouvelle étape vers la sortie du plastique à usage unique, qui a été fixée à l’horizon 2040 par la loi anti-gaspillage qui date de l’année 2020, suite à l’interdiction des pailles ou des couverts jetables. Ainsi, il faudra dire adieu aux cornets de frites, aux cartons de burgers et aux gobelets pour le soda qui finissent généralement à la poubelle. Ne vous inquiétez pas, ils vont être remplacer par les versions réutilisables.

Une transition qui va certainement prendre du temps en plus d’être onéreuse

La transition peut prendre du temps car une nouvelle organisation doit être mise en place avec l’installation de bacs afin de récupérer les contenants. En effet, cela nécessite l’obtention d’un permis de construire. Par conséquent, toutes les enseignes n’étaient pas prêtes dès le 1er janvier 2023.

Parmi les obstacles, certains restaurants ont mis en avant le coût de cette transition alors même que le contexte économique est plutôt tendu dû à la crise énergétique. D’autres restaurants eux, ont avancé qu’ils ne sont pas au courant de la nouvelle réglementation. Ainsi, les emballages jetables sont encore autorisés dans le cas de la vente à emporter, qui peut tout de même représenter dans ce secteur environ 70 % du chiffre d’affaires de nombreux établissements.

Quelques exhortations des ONG vis-vis de ce dispositif

Le ministère de la Transition écologique a promis d’être exigeant, surtout vis-à-vis des grandes chaines qui sont censées montrer l’exemple, c’est ce qui a été rapporté par Le Monde. Les grandes enseignes seront ainsi invitées le 6 janvier prochain à présenter leur plan d’action afin d’appliquer la nouvelle mesure. Quant au gouvernement, il se dit disposer à accompagner les indépendants. Un fonds à hauteur de 50 millions d’euros par an est prévu par le ministère.

Ce montant vise au déploiement des premières solutions d’emballages réemployables dès cette année. Les ONG, elles, appellent néanmoins l’Etat à appliquer les pénalités qui sont de 1 500 euros à 15 000 euros d’amendes. Cette sanction doit aller de pair avec les campagnes de sensibilisation auprès des consommateurs. Soulignons que ces pénalités sont prévues dans la loi en cas de manquement. Dans leur tribune, les ONG exhortent les consommateurs à faire preuve de prudence, quitte à sanctionner les enseignes qui ne sont pas respectueuses de la loi. Cette sanction impliquerait de ne plus se rendre au sein de ces enseignes, au moins le temps de la mise en conformité.