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Fin du ticket de caisse au 1er août : attention à ces 4 exceptions

Le ticket de caisse ne sera plus imprimé automatiquement à partir du premier août. Passée cette date, si un consommateur veut le récupérer, il devra en faire la demande explicite. Ce changement important va permettre de limiter le gaspillage et la pollution engendrés par l’impression inutile des tickets de caisse. Néanmoins, tous les tickets ne sont pas concernés par cette nouvelle mesure. Certains, en raison de leurs particularités, continueront d’être imprimés quoi qu’il arrive. Voici les exceptions à connaître.

Illustration : "Fin du ticket de caisse au 1er août : attention à ces 4 exceptions"

Les paiements par carte bancaire annulés

Lors d’un paiement réalisé par carte bancaire, si ce dernier fait l’objet d’une annulation, un ticket est fourni pour que le client puisse vérifier que ladite annulation a bien été prise en compte et que le montant de la transaction n'a pas été débité de son compte bancaire. Ces tickets peuvent également servir de preuve en cas de litige concernant une transaction spécifique.

Pour les commerçants, les tickets de paiement annulé aident à suivre les opérations effectuées, à éviter les erreurs de facturation et à prouver qu’il y a eu une annulation en cas de besoin. Ainsi, en raison de leur utilité en tant que justificatif, ces tickets continueront d’être imprimés automatiquement.

Les tickets de pesage manuel

Les tickets de pesage manuel permettent de créer un ticket sur mesure en fonction de ce que le client fait peser (généralement des fruits ou des légumes). Puisqu’il conditionne le prix d’un article, ce genre de ticket ne peut tout simplement pas devenir facultatif, à moins de changer complètement toute une partie du système d’achat.

Les tickets générés par automate liés à un service ou à un produit

Ce type de ticket doit être conservé et présenté si besoin pour bénéficier d’un service ou d’un produit. Leur conservation est souvent requise jusqu’à ce que le bénéficiaire récupère l’objet associé ou ait terminé de profiter du service. Ce sont par exemple les tickets de vestiaires (piscines, salle de sport, parcs d’attraction…), des tickets de commande ou des tickets pour accéder à des bibliothèques, musées ou parcs, ou encore pour emprunter du matériel. Sans ce ticket, le client n’accède pas au produit ou au service en question, c’est pourquoi il doit continuer d’être imprimé automatiquement.

Les tickets liés à un bien dit « durable »

Un ticket lié à un bien dit « durable » fait référence à un produit destiné à durer dans le temps. Les tickets émis dans ce contexte sont importants car ils servent de preuve d'achat et sont nécessaires pour exercer certains droits en tant que consommateur, notamment la garantie. Parmi les biens durables, nous retrouvons l’électroménager (réfrigérateur, machine à laver, four, aspirateur…), le mobilier (canapés, tables, lits, armoires…) mais aussi les appareils électroniques : téléviseur, ordinateurs, smartphones ou encore tablettes.

Ce genre de ticket est presque aussi important que le produit. Il faut le conserver dans les cas où il est nécessaire de faire jouer la garantie, pour demander un retour ou un échange ou encore bénéficier de son assurance. Ce justificatif essentiel concernant des produits souvent chers doit donc être imprimé automatiquement, même après la mesure du 1er août.

Les tickets concernés par l’impression facultative

Mais alors, quels sont les tickets qui vont effectivement « disparaître » après le 1er août ? En résumé, ce sont surtout les tickets de caisse, c’est-à-dire ceux imprimés dans les surfaces de vente et les établissements recevant du public. Les tickets promotionnels ou de réduction, les bons d’achats et les tickets d’achat par carte bancaire deviendront facultatifs s’ils ne sont pas liés aux autres cas évoqués précédemment.