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RSA 2.0 : la réforme ne fait pas l'unanimité et provoque la colère de certains Français

Il se pourrait que bientôt l’attribution du RSA ne soit plus automatique. Une nouvelle qui n’a pas enchanté la majeure partie de la population française. C’est surtout vis-à-vis de la condition que cela leur pose problème. Bien que cette réforme du RSA ne soit pas encore effective, il reste toutefois intéressant de se renseigner à ce sujet.

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En quoi consiste réellement la RSA 2.0 ?

Le Chef d’Etat Emmanuel Macron souhaite appliquer une condition au RSA, soit 15 à 20h d’activité par semaine. Il ambitionne la généralisation du projet en 2024. Pour ce faire, il compte la mettre en place sur différents territoires pilotes afin d’en tester l’efficacité. La mise en place inclut avant tout chose une phase de diagnostic-orientation. C’est-à-dire qu’une mesure d’accompagnement va être mise en place pour les allocataires. Les périodes d’immersion au sein des entreprises font parties du lot. L’avantage pour les départements pilotes, c’est qu’ils pourront déterminer eux-mêmes le nombre d’heures d’activités dans la semaine. Ils seront aussi libres de choisir les sanctions si jamais les allocataires ne respectent pas les règles données. Le test devrait être appliqué dès le mois de janvier de l’année prochaine, donc 2023.

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Qui sont les « heureux » élus de ce test ?

On n’a pas encore eu de liste officielle par rapport aux départements tests. Par contre, plusieurs médias extrapolent sur ceux qui pourraient être concernés, comme :

  • La Somme,
  • Le Nord,
  • Les Alpes-Maritimes.

Soulignons qu’il y a eu des départements volontaires. Tels que le Vaucluse qui se trouve dans la région PACA ainsi que l’Essonne, en Île-de-France. Il y a près de 31 500 allocataires du RSA qui s’y trouvent. Ce sont donc les priorités du département. Ils ont même pris de l’avance. Comment ? Tout simplement en mettant en place une plateforme d’orientation mais aussi un référent pour chaque individu concerné. Les accompagnateurs feront un diagnostic personnalisé pour chaque individu. D’après le président du conseil département de l’Essonne, cette mesure n’aura que des impacts positifs sachant que le taux du chômage en Essonne est de 6,5 %.

Une nouvelle qui met du baume au cœur : l’augmentation du taux de RSA

Il n’y a pas que des mauvaises nouvelles, heureusement ! Le RSA a connu une hausse de 4 %. Cette augmentation est due à la situation économique actuelle : l’inflation. Ces derniers mois, elle n’a pas été clémente pour un grand nombre de foyers. Désormais le montant de 575 euros passe à 598 euros. Les personnes ayant plus de 25 ans et qui n’ont pas d’activité professionnelle peuvent bénéficier de cet argent. Celles qui ont moins de 25 ans reçoivent le RSA destiné aux jeunes. Il est nécessaire de présenter un justificatif attestant que vous avez travaillé au moins deux ans sur les trois années avant la demande.