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RSA contre travail : voici les 19 départements sélectionnés pour tester la nouvelle réforme

Depuis l’élection présidentielle récente, le nouveau dispositif d’accompagnement des allocataires du RSA annoncé par le Chef d’Etat Emmanuel Macron se concrétise. Parmi les 43 départements candidats et volontaires pour expérimenter ce nouveau RSA, 19 départements ont été sélectionnés. Le ministère du Travail a annoncé que les prochaines semaines marqueront la finalisation du cahier des charges de l’accompagnement qui a été rénové. Il sera testé l’année prochaine sur leurs territoires pilotes.

Illustration : "RSA contre travail : voici les 19 départements sélectionnés pour tester la nouvelle réforme"

RSA sous condition : une liste des collectivités annoncées par le ministère du Travail

Il y a quelques temps, l’expérimentation du RSA sous conditions ne devait concerner que 10 départements. Enfin de compte, il y aura 19 départements qui seront initiés à ce nouveau dispositif. C’est le 13 décembre 2022 que le ministère du Travail a informé la population des collectivités en dévoilant une liste :

  • Les Yvelines,
  • L’Yvonne,
  • Les Vosges,
  • La Somme,
  • La Seine-Saint-Denis,
  • La Réunion,
  • Les Pyrénées-Atlantiques,
  • Le Nord,
  • La métropole de Lyon,
  • La Mayenne,
  • Le Loiret,
  • La Loire-Atlantique,
  • L’Ille-et-Vilaine,
  • L’Eure,
  • La Creuse,
  • La Côte-d’Or,
  • Les Bouches-du-Rhône,
  • L’Aveyron,
  • L’Aisne.

Le ministère du Travail n’a pas manqué d’ajouter que 43 collectivités souhaitaient participer à cette expérimentation mais pour un souci d’organisation il était nécessaire de restreindre le nombre. La Rue de Grenelle a souligné que ces 19 départements sont bien diversifiés sur le plan géographique, démographique mais aussi social. La preuve étant que dans ces différents territoires, on retrouve des collectivités de droite et de gauche.

Vers une meilleure organisation pour la nouvelle réforme RSA

Il faut savoir que l’expérimentation doit aussi préfigurer France Travail. Il y aura une organisation en charge de coordonner tous les acteurs qui s’occupent des chômeurs sur un territoire Français précis. Rappelons que cela fait partie des promesses de campagne du candidat Macron. Le comité de suivi a pour but de mesurer la faisabilité de la réforme du RSA. C’est grâce à la mutualisation des retours des départements expérimentateurs que la généralisation du nouveau dispositif sera faite.

Aujourd’hui, on dénombre environ 3,9 millions de bénéficiaires du RSA en France. Cette expérimentation devrait alors concerner, dans un premier temps, 30 000 personnes qui sont répartis dans les 19 collectivités. Pour ce qui est du montant de base de l’allocation, il est de 598,54 euros, une somme qui sera majorée en fonction de la situation du bénéficiaire ainsi que de son foyer. Le but de cette réforme du RSA c’est d’encourager les allocataires à revenir vers l’emploi. En effet, près de 42 % des Français qui touchent le revenu de solidarité active restent sans emploi et ce même après 7 ans suite à la première allocation. Voilà pourquoi l’expérimentation doit servir à préfigurer France Travail.

Un pourcentage de non-recours quelque peu conséquent en France

Vous n’êtes pas sans savoir que le revenu de solidarité active est accordé aux individus sans ressources pour leur assurer un minimum de revenu. C’est à partir de l’âge de 25 ans qu’il est possible de bénéficier de cette allocation. Pourtant, plusieurs personnes remplissant comme il se doit les conditions pour accéder au RSA n’y ont pas recours. D’après la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, environ 34 % des bénéficiaires oublient le RSA. Par conséquent le taux de non recours atteint les 50 % pour le minimum vieillesse des personnes qui vivent seules.

Ce qui peut expliquer ce taux de non-recours, c’est tout simplement le manque de connaissances sur les prestations sociales. Il a été estimé que sur 4 000 Français interrogés, 37 % ont expliqué manquer d’informations par rapport aux aides de l’Etat. 22 % quant à elles ont déclaré que les démarches administratives à suivre étaient trop compliquées. 17 % des individus interrogés disent avoir peur des répercussions négatives en cas d’erreur. Tandis que 15 % de personnes ne réclament pas les prestations parce qu’elles veulent être autonomes, par conséquent, elles refusent les aides financières du gouvernement Français.