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Tampons et serviettes hygiéniques : voici les marques dangereuses pour la santé d'après 60 millions de consommateurs

Les protections périodiques sont des produits qui sont intégrées aux dépenses quotidiennes des femmes. Elles font régulièrement l’objet d’alertes par les associations de consommateurs comme 60 millions de consommateurs. Mises en cause car elles représentent parfois un véritable danger pour la santé, toutes les protections sont concernées : les tampons et les serviettes. Beaucoup de femmes sont donc exposées à de potentiels dangers du fait de la régularité de la mise en contact des muqueuses avec des substances toxiques. Quelles sont les références à privilégier ? Comment décrypter les étiquettes pour préserver notre santé ?

Illustration : "Tampons et serviettes hygiéniques : voici les marques dangereuses pour la santé d'après 60 millions de consommateurs"

Des substances toxiques dans une grande majorité des références de serviettes et de tampons

Dans les références analysées par 60 millions de consommateurs, issues de marques différentes, de nombreuses substances toxiques ont été détectées. Leur présence est très alarmante, en particulier pour ce type de produit d’hygiène dont il est difficile de se passer. Parmi ces substances toxiques, perturbateurs endocriniens et produits cancérogènes, on retrouve le lundane et le quintozène, deux pesticides pourtant interdits en France depuis l’année 2000. Dans certaines protections, on retrouve aussi du glyphosate, cet herbicide tant décrié.

Les analyses ont montré aussi la présence d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), de dioxines ou de phtalates.

Dans la plupart des cas, ce sont les matières premières qui sont contaminées. C’est souvent le processus de blanchiment qui entraîne la présence de substances reconnues comme toxiques.

Les références à favoriser selon 60 millions de consommateurs

Des pesticides ont été détectés dans des protections de marques Always ou Organyc. De même pour Tampax, Nett ou OB, avec la présence de dioxine ou de composés halogénés. Ces protections sont donc considérées comme toxiques en ayant un impact sur le système immunitaire, le fonctionnement hormonal ou reproducteur.

60 millions de consommateurs retient une marque, Natracare, qui propose une gamme importante de serviettes (disponible sur Amazon ici) et tampons (disponible sur Amazon ici) en coton biologique.

Un appel à la régulation de l’ensemble de ces produits

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a tenu à rassurer les consommateurs quant au risque représenté par ces protections. En effet, les « concentrations » seraient « faibles ». Il semble cependant que les risques liés à la présence de perturbateurs endocriniens ne soient pas pris en compte.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail invite tout de même les marques à revoir leur processus de fabrication pour réduire à zéro le risque représenté par ces protections périodiques. En France, il n’existe pas de réelle régulation concernant ces produits.

Les alternatives aux serviettes et aux tampons

Depuis plusieurs années, on voit fleurir des alternatives aux protections habituellement vendues en supermarchés. La coupe menstruelle remporte un grand succès pour son côté écologique et économique. Elle peut être utilisée durant 5 à 10 ans en étant régulièrement désinfectée à l’eau chaude. Elle peut assurer une protection durant 8 heures. On retrouve aussi les culottes menstruelles, lavables, efficaces et non-intrusives, ces protections peuvent parfois être efficaces durant 10 heures.